Baksei Cham Krong et Angkor Thom - album 2

Hier soir, donc vendredi 26 mars, nous sommes allés dîner dans un immense restaurant, capable d'accueillir 350 touristes. Pour nous rassasier, de nombreux buffets avec plats chauds, froids, chinois, cambodgiens, japonais et même européens. Une fois la salle bien remplie, des musiciens et danseurs sont venus interpréter des danses traditionnelles. Mais notre journée avait été longue et nous n'avons pas eu le courage de rester jusqu'à la fin du spectacle. En fait, ce restaurant l'Amazon Angkor, a l'air fort prisé des tours operators et a son site sur internet.

Ce samedi 27 mars, nous allons rentrer dans le vif du sujet puisqu' après la visite de Baksei Cham Krong, nous allons pénétrer dans l'enceinte d'Angkor Thom.

Je suis sûre que vous mourrez d'envie de connaître le sens de Baksei Cham Krong : l'oiseau qui abrite sous ses ailes. Joli, non ? Petite particularité de ce temple, pas forcément évidente sur la photo : pour accentuer l'impression de hauteur, la largeur de l'escalier est progressivement rétrécie.

L'entrée à Angkor Thom est majestueuse ; vous traversez d'abord une longue chaussée encadrée par deux rangées de géants retenant deux serpents Naga pour les empêcher de s'enfuir.  Observez leurs visages, leurs expressions : les sculpteurs les ont variés.

A l'extrémité une porte haute mais relativement étroite avec ses quatre visages tournés vers les 4 points cardinaux. De chaque côté de cette porte/tour, un éléphant à trois trompes. Une terrasse sur pilotis plus loin et vous arrivez au pied de la si célèbre terrasse des éléphants. Prenez le temps de les observer, avec leur cornac à l'avant et le soldat prêt à en découdre, tenant son arme d'une main et assurant son équilibre de l'autre.

Nous y sommes,  près du Palais Royal : n'en reste plus grand chose. Visitez le Phimeanakas (le toit était en or, parait-il). En mars, le bassin sacré est vide donc bain impossible. Continuez un peu plus vers le nord pour saluer l'hôte de ce lieu, Jayavarman le roi lui-même qui n'était certainement pas plus lépreux que vous ou moi. A Phnom Penh, nous en verrons une autre copie mais pas l'original, sans doute bien protégé.